Neuf pianistes, neuf enregistrements, tous réalisés sur un Steinway D, modèle grand concert, patiemment restauré par un accordeur de renom, Bastien Herbin, et laissé en dépôt dans le salon parisien de l’un d’entre eux : Laurent Courthaliac, alias Barloyd.

Neuf pianistes, qui ont relevé le défi d’enregistrer en solo ou bien en partie accompagné par un musicien de leur choix, à l'invitation du maitre de céans, selon la règle des trois unités : unité de lieu (l'appartement de Barloyd), de temps (une journée par pianiste) et d'action (un solo, avec ou sans invité). Un projet inédit, démesuré, à la mesure d'un instrument exceptionnel.

Regroupés dans un élégant coffret illustré par les images d’un photographe architecte arpenteur de la capitale, ces neuf solos, entre standards revisités et improvisation spontanée, reflètent combien le jazz est affaire d’instant et qu’en matière de swing, la Ville Lumière n’est pas démunie de talents.

De l’aîné Alain Jean-Marie au benjamin Fred Nardin en passant par Franck Amsallem, Manuel Rocheman, Pierre de Bethmann, Pierre Christophe, Laurent Coq, Vincent Bourgeyx et Laurent Courthaliac, hôte des lieux, les neuf pianistes conviés « At Barloyd’s » constituent une fraternelle galerie de portraits et autant de styles qui démontrent combien être ancré dans la tradition du jazz n’est pas un obstacle pour accéder à la modernité.